|
Résumé :
|
On pourrait penser que la censure renvoie à une époque révolue ou qu'elle n'est l'apanage que des seuls régimes autoritaires. Pourtant il serait illusoire de croire que la vigilance peut être désarmée dans les démocraties.
En effet, le débat soulevé notamment par la publication au Danemark des caricatures sur Mahomet (2005) a éveillé de nouvelles craintes comme les tentatives d'un certain nombre d'associations de faire interdire par les tribunaux affiches, films ou publications contraires à leurs convictions. Reste que, dans la durée et sous le regard de l'histoire, c'est le censeur qui a toujours tort. L'intelligence, rendue plus vive sous l'effet de la contrainte, invente les moyens de le ridiculiser. Plus largement, l'acharnement du censeur à faire taire révèle son incapacité à convaincre.
|
