Résumé :
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Le Genre se veut notre nouvel Evangile, porteur de la «bonne nouvelle» que le masculin et le féminin ne sont que des constructions historiques et culturelles, et peuvent par conséquent être déconstruits. Bérénice Levet se situe à égale distance des partisans du Genre et de ses opposants. Elle interroge : au coeur du Genre, dans cette promesse dun monde où il ny aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres rendus à une prétendue neutralité originelle, ny a-t-il pas une volonté de couper les ailes du désir hétérosexuel, dexorciser la hantise de lattirance que les deux sexes sinspirent ? Le Genre nest-il pas le dernier avatar de la haine dEros, lultime mouture dun puritanisme qui nose pas dire son nom et se pare dun alibi progressiste ?
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